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      Je fais le choix d'un art de dénonciation, d'un art militant qui veut s'inscrire comme témoignage de son époque et de son malaise grandissant, un non-sens des relations humaines. Je montre la douleur qu'elle inflige dans le corps et dans le regard. Douleurs issues de violences volontaires, maladives mais qui sont le reflet de notre société. Peindre une enveloppe abîmée, n'est-ce pas offrir une vraie liberté à ce que l'on est ? Peindre ce qu'il y a de plus intime et qui , pourtant, touche à l'universel, n'est-il pas le moyen de retrouver notre propre sens ? La toile n'est que matière qui se perd dans les toiles que je peins. Je la déforme, je la brûle, je l'étire, je l’ asymétrise afin qu'elle s'exprime comme notre chair. Les matières se collent à elle comme  les couches qui nous recouvrent. Elle apparaît sous les traits comme les pores de notre peau. Je veux réussir à la faire transpirer, n'être plus que matière de notre humanité.

Puis  je veux réussir à peindre la beauté de nos âmes, quand elles sont joyeuses , en accord avec la Beauté de la nature qui nous entoure. Car ce sont ces parcelles de nous dans la joie et le plaisir qui mettent de la poésie dans notre monde. Ce sont les couleurs vives et la douceur qui nous apaisent et nous aident à aimer comme il se doit ceux qui nous entourent.

Je peins comme je suis, comme je vis, comme je perçois.....bonne promenade en mon âme !

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